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Nature rêvée

Dalil Bouras


 

Toute philosophie est puisée dans la nature et de nos contextes proches, du cosmos Platonicien, à la pensée verte, en passant par la monade de Spinoza. Nous rêvons d’un homme proche de sa nature, cohabitant avec elle.

 

La philosophie de la résistance prend bien des formes, entre complexité et simplicité. Nous résistons d’innombrables manières. Avec la situation que vit le monde actuellement, cette question est d’autant plus cruciale, nous réagissons différemment à ce malheur et beaucoup d’entre nous ont trouvé l’occasion de cette mise en condition solitaire pour se créer de nouvelles habitudes.

 

Vue d’un extérieur cadrée par nos fenêtres, nous replongeons dans ce qui est proche de nous mais à la fois si loin, ces fragments de nature, morte, vivante, vivace. Et comme à l’unisson nous réapprenons à vivre avec là, imitant ses mouvements, s’inspirant de son authenticité et de son courage.

 

Comme les bouts de verts que chacun voit, nous proliférons toujours, à l’image de l’arbre de Tarkovski de Sono Sion, nous brulerons avec les arbres et nous survivrons partageant leurs racines.

 

Ce travail est donc sur cette analogie, entre pragmatisme et lyrisme, j’explique comment nous pouvons résister en tirant du beau dans les petites choses, dans cette nature résiliente si effacée en temps normal, en arrêtant le temps, en le ralentissant, nous en apprécions la substance.

Dream of Nature


All philosophy is drawn from nature and from our close environnement, from the Platonian cosmos, to green thinking, to Spinoza's monad. We dream of a man close to his nature, living with it. 


The philosophy of resistance takes many forms, between complexity and simplicity. We resist in countless ways. With the situation that the world is living through at the moment, this question is all the more crucial, we react differently to this misfortune and many of us have found the opportunity of this solitary condition to create new habits for ourselves.


Seen from an exterior framed by our windows, we plunge back into what is close to us but at the same time so far away, these fragments of nature, dead, living, alive. And as if in unison, we relearn to live with it, imitating its movements, inspired by its authenticity and courage.
Like the bits of green that everyone sees, we still proliferate, like Tarkovski's tree in Sono Sion, we will burn with the trees and survive sharing their roots.


This work is therefore based on this analogy, between pragmatism and lyricism, I explain how we can resist by drawing beauty out of small things, in this resilient nature so erased in normal times, by stopping time, slowing it down, we appreciate its substance.
 

Références bibliographiques :

          - Conférence « Les jardins de Résistance », Gilles Clément (Février 2009)

          - Masterclass de Gilles Clément, France Culture (Février 2019)

          - Texte « Rêve en sept points pour une généralisation des jardins de résistance », Gilles Clément.

          - Illustrations l’Homme Symbiotique, Gilles Clément.

          - « Lettre à un jeune poète » (Rainer Maria Rilke) - « Le temps scellé » (Andrei Tarkovski)

          - « La société du spectacle » (Guy Debord)

 

Références cinématographiques :

          - Le Miroir / Stalker / Solaris (Andrei Tarkovski)

          - Land Of Hope (Sono Sion) - Entre le ciel et l’enfer (Akima Kurosawa)

           - Contes du ciel et de la pluie (Kenji Mizoguchi)

           - La Grande Ville (Satyajit Ray)

           - In girum imus nocte et consumimur igni (Guy Debord)

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