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SOPHIE
"Moi le canal j’y vais tout le temps. J’ai un chien en plus donc je passe mon temps. Je vais nourrir Nicolas qui est à la Briche en face du 6B avec son atelier. Il a une vraie basse-cour et je vais régulièrement amener mes épluchures pour les animaux. Hier j’étais là-bas, la dernière écluse du canal, t’as une maison abandonnée mais il y avait un petit jardin avec des rosiers incroyables. Et hier j’ai été ramasser des roses. Et donc tu peux aller jusqu’aux berges d’Epinay à pied, c’est vachement sympa !"
ESTELLE
"Au 6B il y a deux ans, il y avait une péniche qui avait accosté. Juste à côté du 6B quoi. Du coup, par quelqu’un qui connaissait quelqu’un on a été invité là-bas...et c’était super chouette....il y avait plein de gens dedans. Ouais c’était super, cette péniche !"
MARTINE
"Le matin et le soir, je longe la Seine puisque je suis sur une île. Je longe et je traverse la Seine deux fois par jour. Et c’est vrai que je prends toujours le temps de regarder l’eau soit à droite soit à gauche. Parce que la vue est assez large surtout quand on prend le pont, le pont de St-Ouen. Ça a un côté assez relaxant de voir l’eau autour, s’imprégner de l’air du printemps, différentes couleurs, différents bruits, la faune, la flore. Tout se mélange."
SEVERINE
"Le Big Jump, c’est une histoire qui est liée un peu aux Jeux Olympiques. Paris 2024, a vendu sa candidature avec l’idée qu’il pourrait y avoir 7-9 épreuves en eau libre. Mais pour ça il faut absolument que la Seine soit nageable. Et donc il y a eu toute une dynamique qui s’est créée et une dynamique aussi pour que les communes aient des sites de baignades. Et je me suis aperçu alors que l’île Saint Denis était l’une des seules communes fluviales de France et que nous n’avions pas de site de baignade prévue. Donc on a reparé ça. On a postulé pour des sites de baignade.
Et assez vite on s’est connecté avec le Big Jump qui est une manifestation européenne. Tous les deuxièmes Dimanche du mois de Juillet, il y a un Big Jump. Les gens sautent symboliquement dans une rivière ou un fleuve pour marquer l’envie qu’il soit nageable. Il y a le côté retour à la nage, mais il y a aussi le côté une rivière ou un fleuve pur, moins pollué. C’est le retour des poissons, de la biodiversité."
Et assez vite on s’est connecté avec le Big Jump qui est une manifestation européenne. Tous les deuxièmes Dimanche du mois de Juillet, il y a un Big Jump. Les gens sautent symboliquement dans une rivière ou un fleuve pour marquer l’envie qu’il soit nageable. Il y a le côté retour à la nage, mais il y a aussi le côté une rivière ou un fleuve pur, moins pollué. C’est le retour des poissons, de la biodiversité."
YANNICK, JEAN-CLAUDE, ETIENNE
Jean-Claude : A la Villette,au bord du canal, il y avait un camp et les gens roulaient n’importe comment. C’était vraiment deux mondes qui se croisaient. Ceux qui avaient un boulot, qui était bien dans la société, dans une routine métro-boulot-dodo. Et des gens qui étaient à bout. Quitte parfois à klaxonner parce que tu t’écartais pas assez vite, c’était sale vraiment...
Etienne : Mais c’est vrai que cet endroit-là moi je l’ai vu au fur et à mesure du temps beaucoup changer. Il y a des moments où il y avait des chantiers qui bloquaient carrément la route. Il fallait passer sur le bord et faire passer le vélo par-dessus l’eau pour passer à travers. Au fur et à mesure les chantiers se sont ouverts et maintenant c’est praticable sur tout le long. Mais ça n’a pas toujours été comme ça. C’est un drôle d’endroit en fait. Et puis là quand il fait beau, il y a plein de gens qui sont là qui font des barbecues, qui se baignent.
Yannick : En tout cas je trouve que c’est une voie en tant que piéton ou cycliste qui est la plus agréable pour relier Paris à Saint-Denis. Les autres voies de lien de contact c’est seulement par des routes. Même l’axe de l’avenue du Président Wilson qui passe au-dessus de l’A1, c’est pas fait pour les humains. Là il se trouve que ça s’aménage un peu mieux.
Etienne : Le canal pour moi c’est d’abord de la circulation. C’est clairement des lieux où l’on passe, des lieux qui font du lien et il y a une espèce de parallèle entre la circulation de l’être humain et de l’eau qui existe. Et que l’on sent assez fortement ; en plus c’est des lieux où en plus t’as des trouées dans la ville, le vent s’y engouffre et tu le ressens très fort.
Etienne : Mais c’est vrai que cet endroit-là moi je l’ai vu au fur et à mesure du temps beaucoup changer. Il y a des moments où il y avait des chantiers qui bloquaient carrément la route. Il fallait passer sur le bord et faire passer le vélo par-dessus l’eau pour passer à travers. Au fur et à mesure les chantiers se sont ouverts et maintenant c’est praticable sur tout le long. Mais ça n’a pas toujours été comme ça. C’est un drôle d’endroit en fait. Et puis là quand il fait beau, il y a plein de gens qui sont là qui font des barbecues, qui se baignent.
Yannick : En tout cas je trouve que c’est une voie en tant que piéton ou cycliste qui est la plus agréable pour relier Paris à Saint-Denis. Les autres voies de lien de contact c’est seulement par des routes. Même l’axe de l’avenue du Président Wilson qui passe au-dessus de l’A1, c’est pas fait pour les humains. Là il se trouve que ça s’aménage un peu mieux.
Etienne : Le canal pour moi c’est d’abord de la circulation. C’est clairement des lieux où l’on passe, des lieux qui font du lien et il y a une espèce de parallèle entre la circulation de l’être humain et de l’eau qui existe. Et que l’on sent assez fortement ; en plus c’est des lieux où en plus t’as des trouées dans la ville, le vent s’y engouffre et tu le ressens très fort.
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